Cuisine brésilienne (para todos os gostos)

Christian a écrit:

Salut Silvio ! Alors, la cuisine mexicaine, aussi relevée que prévu ?

Je te le confirme Christian:
le piment est très apprécié au Mexique
et on en trouve sur toutes les tables
dans des petites saucières
ou dans des petites bouteilles.
Certains plats sont déjà épicés
pour d'autres il faut en ajouter
à volonté


Mais si j'en crois le palais
de la plupart des français
que je connais
il vaut mieux goûter
avant de manger
sinon
ça risque de pleurer
d'éternuer et de tousser

javadd a écrit:

Alors Silvio, tu te rapproches doucement du Brésil, on dirait....

Oui oui
qui va doucement va sûrement
ce n'est pas encore la porte d'à côté
mais ce sera plus facile d'y aller
qu'à partir du vieux continent


J'irai d'ailleurs passer quelques jours
à Rio de Janeiro
avec escale à São Paulo
à la fin du mois de novembre.


C'est pour le boulot
et pas pour les vacances
mais je me console d'avance
car j'aurai un dimanche
et toutes mes soirées
de libre

Picanha crua

En tout cas
je ne mourrai pas de faim
à Mexico.
Je sors à peine de table
- je précise: du déjeuner
à cause du décalage horaire -
et viens de savourer
une succulente picanha
qu'on appelle ici picaña
achetée hier
au supermarché du coin



Il va sans dire
que le gras
n'est pas optionnel
mais fait bien partie
de l'attrait du morceau

Cela faisait un petit moment que je voulais visiter un petit restaurant argentin de la rue de Gestes, petite rue piétonne toulousaine qui détient le record du nombre de restaurants au mètre carré. "El Caminito" est situé juste en face de l'ancien "Carioca", seul "ex" restaurant brésilien de la ville rose à ma connaissance, remplacé depuis pas mal de temps par un bar branché pour bobos clubbers. Pas loin non plus de la "Cote de Boeuf", endroit où j'ai dernièrement pu bénéficier d'une auguste compagnie bossanophile, comme je l'avais fait il y a quelques années au "Carioca" justement.

Je ne connaissais jusqu'ici de la gastronomie argentine que la qualité de la viande bovine, déjà maintes et maintes fois dégustée dans un autre petit restau du pays des gauchos, la "Cocina de Pato, dans le quartier des Minimes. Au petit chemin, la spécialité c'est les empañandas, que je croyais naïvement être un plat uniquement mexicain. Il s'avère que l'on en mange dans quasiment toute l'Amérique latine.

Verdict : je me suis régalé ! Ces chaussons fourrés sont délicieux, accompagnés par une superbe sauce : le chimichurri.




Pour avons fini, ma compagne et moi, par une friandise à la confiture de lait, un superbe alfajor à la maïzena. Tellement bon que nous essayons de préparer les notres pour ce soir !

Christian a écrit:

"El Caminito" est situé juste en face de l'ancien "Carioca", seul "ex" restaurant brésilien de la ville rose à ma connaissance, remplacé depuis pas mal de temps par un bar branché pour bobos clubbers.

Je vois très bien où c'est!
et ça à l'air appétissant!

Il faudra que j'y aille
déguster ces fameux empañandas
l' année prochaine
quand je repasserai à Toulouse la rose.

Christian a écrit:

Pas loin non plus de la "Cote de Boeuf", endroit où j'ai dernièrement pu bénéficier d'une auguste compagnie bossanophile,
comme je l'avais fait il y a quelques années au "Carioca" justement.

La "Côte de Boeuf"
c'est bien le restau
où nous avions dîné
avec Zaraké
en septembre dernier?
Je me souviens
que la serveuse était détestable
mais la viande succulente...

Christian a écrit:

...la spécialité c'est les empañandas ...Il s'avère que l'on en mange dans quasiment toute l'Amérique latine.

C'est le cas au Brésil aussi
l'une des grandes spécialités
familiales
celle des salgados
lanches, empadas, empadões...
On en trouve aussi à profusion
dans les lanchonetes
et autres padarias de quartier.




Salgados do Brasil


J'y reviendrai prochainement
car c'est un sujet qui vaut le détour...
même si le Brésil est un peu loin...

La coxinha de galinha
(croquette de poulet)
c'est la reine des lanchonetes!




Du Nord au Sud du Brésil
à la moindre petite faim
vous la croquez à toute heure
du jour et de la nuit!



Moi je l'aime le matin
dès le petit déjeuner
ou l'après-midi
à l'heure du petit creux.
Je lui colle
une pointe de mayonnaise
à la base
et une larme de sauce piment
sur la pointe
avant de la déguster
comme un oeuf dur
sur le zinc parisien.





Ingrédients pour 12 coxinhas environ
huile de maïs
1 petit poulet coupé en huit morceaux
1/2 oignon finement haché
1 gousse d'ail écrasée puis hachée
sel
poivre noir du moulin
chapelure blanche
Pour la pâte:
250 g de farine de riz
50 cl de lait
100g de beurre ramolli
3 jaunes d'oeufs extra frais
sel
poivre du moulin
quelques gouttes de sauce au piment

Silvio a écrit:

La coxinha de galinha
(croquette de poulet)
c'est la reine des lanchonetes!

Hola la ! Rien que de les voir en photo je suis malade !
Je ne peux plus les voir, ces fameuses coxinhas, reine des lanchonetes !

La faute à une, acheté à la gare routière de Salvador, et qui ne devait pas être de la première fraicheur !


Par contre, les bolinhos de bacalau que l'on déguste comme amuse-gueule .. aie meu deus, avec une bonne bière fraiche, j'en mangerais des dizaines !

J'ai profité de mon séjour à Rio
à la fin du mois dernier
pour renouer avec les saveurs
que j'aime tant
dans quelques restaurants
cariocas.

Une bonne surprise à Lapa
pour commencer
au Boteco Belmonte
Avenida Mem de Sá, n°82



Nous étions une dizaine d'affamés
autour de la table
et autant que je me souvienne
entre chopes et caipirinhas
nous avions choisi de partager
plusieurs plats
à vous tuer de bonheur
puisqu'il faut bien mourir
un jour.



Belmonte da Lapa - Rio de Janeiro



Carne seca à mineira desfiada com cebola,
acompanhada de arroz, tutu e couve



Carne seca desfiada com macaxeira



Picanha à Nordestina,
grelhada com aipim, feijão tropeiro e manteiga de garrafa *



* La manteiga de garrafa
littéralement "beurre de bouteille"
est un accompagnement typique dans le Nordeste
des plats de viande servis avec du manioc (mandioca, aipim, macaxeira).

Silvio a écrit:

J'irai d'ailleurs passer quelques jours
à Rio de Janeiro
avec escale à São Paulo
à la fin du mois de novembre.


C'est pour le boulot
et pas pour les vacances
mais je me console d'avance
car j'aurai un dimanche
et toutes mes soirées
de libre

Mais c'est quoi ton boulot? Je veux le même!!! tu m'embauches???

Djandjou a écrit:

Mais c'est quoi ton boulot? Je veux le même!!! tu m'embauches???

Au choix:
- critique de restaurants pour le guide du Routard
- importateur de pierres précieuses du Minas Gerais
- éternel apprenti des Nourritures Terrestres

Difficile de partager...

Silvio a écrit:

Une bonne surprise à Lapa
pour commencer
au Boteco Belmonte
Avenida Mem de Sá, n°82

Lapa dos pedestres
https://www.youtube.com/watch?v=zG4ks_6l8gI

Toujours à Lapa
en continuant à pied
sur l'Av. Mem de Sá
complètement déserte
ce dimanche pluvieux
alors que je désespérais
de me sécher et de me requinquer
je suis entré dans l'un
des rares restos ouverts
avec la surprise de constater
que chaque table était occupée
par des amis ou des familles.
Sans le savoir je venais d'entrer
dans une Institution de cette rue
le Restaurant Nova Capela
bien connu des gastronomes
et noctambules qui fréquentent
ce quartier de la bohème carioca.


Restaurante Nova Capela - Avenida Mem de Sá, n°96 - Lapa - Rio de Janeiro

Le Restaurant existe depuis 1903
autant dire qu'il accompagne la vie
du quartier et de ses habitants.
Je me suis assis à une petite table
avec l'ami qui m'avait suivi jusque-là
et avant de passer commande
nous eûmes tout le temps d'admirer
le décor arrêté dans le temps
et de savourer au milieu de la foule
des habitués, lui un chope
et moi ma caipirinha de pinga
bien que le garçon m'ait proposé
une caipiroska que je déclinai
aussitôt.



Et puis la faim nous a aidés
à choisir deux plats sur le menu
malgré le nombre invraisemblable
de possibilités offertes:
moi un cabrito com arroz de brócolis
(chèvre et riz aux brocolis)
l'une des spécialités de la maison



et lui une lingua ao molho de madeira
(langue à la sauce madère)
à faire savourer
tous les inconditionnels
des plats traditionnels

Meu deus ! J'ai bien mangé ce soir mais voilà que j'ai encore faim !

Les nouvelles du monde sont pas toujours réjouissantes, alors je trouve particulièrement "savoureuse",

celle-ci :

http://www.fazendomedia.com/falencia-do-mcdonalds-na-bolivia-em-2002 ( faillite de McDonalds en Bolivie en 2002 )
Est-ce toujours d'actualité en 2011 ? Oui apparemment, puisqu'un documentaire vient d'être réalisé sur le sujet.

Le réalisateur, un bolivien, explique :

"La Bolivie est un pays pauvre, avec peu d'accès aux biens matériels, mais son étroite relation avec la terre crée une forte relation avec la nourriture. La Bolivie célèbre la vie avec la nourriture et la danse. Les saveurs intenses et traditionnelles sont la représentation de notre peuple, elles marquent le rythme de la vie. La nourriture est quasiment un rituel dans chaque villes et zones rurales"

(“A Bolívia é um país pobre, com pouco acesso a bens materiais, mas sua estreita relação com a terra cria uma forte relação com a comida. A Bolívia celebra a vida com comida e dança. Os sabores intensos e tradicionais são a representação do nosso povo, eles marcam o ritmo da vida. A comida é quase um ritual em ambas as cidades e áreas rurais.." )

Silvio a écrit:

J'ai profité de mon séjour à Rio
à la fin du mois dernier
...

pour pousser jusqu'à Copacabana.

A l'aller, j'ai remonté à pied la Rua Barata Ribeiro
une grande artère commerçante du quartier
et nous avons fait quelques achats comme prévu
moi et l'ami qui m'accompagnait:
de l'alimentaire pour passer l'hiver
et pour faire plaisir à nos femmes,
quelques paires de Havaianas
que j'ai fait orner dans le magasin
de petites perles et badges
pour les personnaliser




Au retour,
comme l'heure s'étirait
et que rien ne pressait
vraiment
nous avons longé le bord de mer
jusqu'à l'Hôtel Copacabana
puis en arrivant au coin
de la Rua Siqueira Campos
j'ai emmené mon ami
- dont les yeux en brillent encore -
faire une halte déjeuner
à la churrascaria Carretão
que je vous avais déjà présentée
dans un post antérieur...
...pour mieux y retourner

Brassaï (1931)

Brassaï
m'est devenu familier au fil du temps
de Brasov en Roumanie
sa ville natale
où j'étais présent en septembre 2009
pour la pause d'une plaque commémorative
sur la petite maison où il est né
jusqu'à Rio de Janeiro
où de passage
je suis allé voir l'exposition qui lui est consacrée
du 24 novembre 2011 au 4 janvier 2012
au « Centro Cultural Correios » dans le Centro.


Ses photographies nocturnes
habitées
d'une lumière intérieure
de néon
me laissent toujours pantois
d'admiration
un peu comme un papillon
de nuit
tétanisé par la lumière
du jour.



Brassaï
"Paris la nuit" au Brésil
https://www.youtube.com/watch?v=9VpY6dDkP2I

Pour me remettre de mes émotions
il me fallait au moins une caipirinha
et en sortant du Centre culturel
en pleine nuit carioca
guidé par la lumière
et attiré par la musique
qui en provenait
je me suis retrouvé
avec quelques collègues
sans trop m'en rendre compte
dans la rue d'à côté
pleine de bars
et de restaurants animés
à vider quelques verres
et à manger quelques
tira-gostos *
pour commémorer
en somme
mes retrouvailles
avec Brassaï.



* tira-gostos
(amuse-gueules)

Silvio a écrit:

J'ai profité de mon séjour à Rio
à la fin du mois dernier
pour renouer avec les saveurs
que j'aime tant
dans quelques restaurants
cariocas.

Et puis
un soir
nous avons poussé
jusqu'à Ipanema


Au restaurant
Manuel e Joaquim
Rua Barão da Torre 162
à deux rues de la fameuse plage
célébrée par Vinicius et Jobim



nous étions une douzaine
à nous partager
les délices
de la carte
et à picorer
les petits plats
préparés
par les maîtres
des lieux.





Bolinhos de bacalhau
(Petits beignets de morue)



Linguiça Calabresa acebolada
(Saucisse calabraise aux oignons)



Camarão à Paulista
(Crevettes à la Paulista)



Lulas à Fernando Henrique
(Calamars à la Fernando Henrique)

Lar del Pan de Queso
(Casa do Pão de Queijo)

Ma femme vient de découvrir
dans un quartier de Mexico
un petit restaurant brésilien
qui vend aussi des salgados
à emporter et quelques produits
dans la petite boutique attenante.


Ils font aussi une feijoada le dimanche
et si l'appétit vient nous irons ce midi




La recette du pão de queijo:

Ingrédients:
500 gr de polvilho *
2 tasses de lait
1 tasse d'huile
4 oeufs
2 tasses de fromage râpé (type parmesan)
Sel à volonté

Préparation:
faire bouillir le lait avec l'huile et le sel,
et verser sur le polvilho.
Laisser refroidir.
Ajouter les autres ingrédients
et pétrir la pâte.
Faire des petites boules avec la pâte
et cuire à four chaud.

* polvilho: fécule de manioc,
farine très fine de manioc.

Une petite cachaça
pour se réchauffer,
non?


Elizeth Cardoso
Eu Bebo Sim (1972)
(Oui je bois)
https://www.youtube.com/watch?v=DU6TwSbxFp4

Eu bebo sim
Eu tô vivendo
Tem gente que não bebe
E tá morrendo

Oui je bois
Car je vis
Il y a des gens qui ne boivent pas
Et qui meurent


Tem gente que já tá com o pé na cova
Não bebeu e isso prova
Que a bebida não faz mal
Um pro santo, desce o choro, a saideira
Desce toda a prateleira
Diz que a vida tá legal

Il y a des gens qui ont déjà un pied dans le trou
Et qui n'ont pas bu ce qui prouve
Que la boisson ne fait pas de mal
Un (verre) pour le saint, et un de plus, un dernier
Amène-nous toutes les bouteilles
Car la vie est belle



Au XVIIIe siècle
la Route Royale de la Cachaça
menait du Minas Gerais
jusqu'à Paraty
au bord de l'Atlantique
d'où s'exportait l'alcool produit
dans cet Etat


Estrada Real da cachaça
https://www.youtube.com/watch?v=VuDsot_kg_g



Estrada Real da cachaça
Film de Pedro Urano (2008)
Un voyage dans l'espace et dans le temps
https://www.youtube.com/watch?v=SpyJR4J6Wpc






Elza Soares e Monobloco
Eu Bebo Sim
https://www.youtube.com/watch?v=hXL7IEEKav8

Silvio a écrit:

Une petite cachaça
pour se réchauffer,
non?


Elizeth Cardoso
Eu Bebo Sim (1972)
(Oui je bois)
https://www.youtube.com/watch?v=DU6TwSbxFp4
...

Ah ça vient donc de là cette chanson..
L'année dernière, j'ai vu Zeca Baleiro la chanter lors d'un concert.

Zeca Baleiro canta "Eu bebo sim"

Je ne pense pas
que j'irai jamais un jour
mais ça doit être sympa
d'y aller faire trempette
et d'y manger quelques crevettes
posées au fond de son assiette.



Zanzibar- Rock restaurant

Alex Atala (São Paulo) , fauteur de troubles culinaires :

La forêt amazonienne dans votre assiette

Zaraké a écrit:

Alex Atala (São Paulo) , fauteur de troubles culinaires :

La forêt amazonienne dans votre assiette

Un itinéraire intéressant,
qui sort de l'ordinaire
comme les saveurs
de sa cuisine rare
qui ne risque pas
d'être imitée
de si tôt!


DOM le restaurant de Alex Atala
http://www.domrestaurante.com.br/#/pt-br/home

Je crois que j'ai déjà évoqué ce blog ici.

http://come-se.blogspot.fr/


C'est le blog d'une nutritionniste qui nous fait découvrir l'incroyable richesse culinaire du Brésil.
Elle part le plus souvent d'un fruit ou d'un légume, montre l'environnement dans lequel il pousse, et surtout comment il peut se manger !
Les recettes sont traditionnelles. Elle semble préférer les vieux fourneaux aux cuisines high-tech des restau paulistes. Mais je lis rarement les textes et les recettes ...
Les photos à elles seules suffisent souvent à mon bonheur.

Une fois n'est pas coutume
j'ai fait des infidélités
à la cuisine brésilienne
à l'heure du déjeuner
pour me rendre ce dimanche
au restaurant argentin Cambalache
de Polanco, calle Arquimedes n°85.



Cambalache restaurante argentino
http://www.cambalacherestaurantes.com/

L'ambiance y est entièrement dédiée
à Carlos Gardel
le prince du tango
dont on aperçoit même l'acte de naissance
à Toulouse en 1890
sur l'un des murs de l'établissement.


Carlos Gardel
Adiós Muchachos - Tango
https://www.youtube.com/watch?v=BuLcDKiyKWw

Sur le plan culinaire
sans surprise
nous sommes au royaume de la viande
mais la carte pleine de diversité
offre aussi toutes sortes d'options
salades, poissons, fromages, desserts.

Le cochon de lait (lechon)
cuit lentement à la braise
sur une broche verticale
posée au-dessus du foyer
y était succulent
le tout arrosé de clericot
vin rouge argentin macéré dans des fruits
et servi dans une jarre
un peu comme la sangria.


Clericot en la jarra

Le nom de Claude Troisgros
vous dit quelque chose?


Normal,
il est issu de la célèbre famille
de cuisiniers français.
C'est aussi l'un des chefs français
les plus connus au Brésil
avec ses deux restaurants
à Rio de Janeiro...


Son accent à couper
au couteau...de cuisine
et l'émission "Que Marravilha"
qu'il anime en on fait
un chouchou
des gourmets
de ce pays.


Entrevista Claude Troisgros
https://www.youtube.com/watch?v=kZ2d9X6KVuo


O funk do Claude
https://www.youtube.com/watch?v=dHTUV8daJh0