Cuisine brésilienne (para todos os gostos)

Houlà.... gros bug chez forum-actif, espèrons qu'ils arrivent à récupérer les derniers messages

Bien oui Zaraké, une recette de cuisine brésilienne! pour changer des escalope sde veau à la normande.

Que pena!
Tinha caprichado essa mensagem como comida bem preparada!
e o bug comeu tudo! sem ser convidado...
Pois bem, amanhã tento outra vez mandar o meu recado de bom gusto
(pra quem tem paladar e sabe que comer e viagar são os dois lados da mesma moeda).

+ ou -

Dommage!
J'avais pris autant de soin à préparer ce message qu'à préparer un bon repas!
Et le bug (affamé) a tout mangé au passage, sans être invité!
Bon c'est pas grave, demain je renvoie mon menu pour gourmets
(i.e. ceux qui ont le palais accueillant et savent que manger et voyager sont les deux faces de la même pièce).

J'ai l'impression que ce forum regorge de gourmets. Moi le premier...

Christian a écrit:

J'ai l'impression que ce forum regorge de gourmets. Moi le premier...

N'oublie pas, normalement Vagner devrait venir à Toulouse fin Septembre et on devrait se faire un restau avec lui (le même? ou un autre ? )

Mais on est fin septembre !!!

Christian a écrit:

Mais on est fin septembre !!!

il m'avait parlé du 26 ou du 28. Attendons de ses nouvelles.

Pour vous mettre en appétit avant le 26 ou 28, je reviens à mon message du 21,
effacé par le bug vorace qui m'a laissé l'assiette vide! (sem ser convidado!)

Comme une liste d'ingrédients, ou un inventaire à la Prévert,
quelques souvenirs gustatifs, qui bien plus que cela,
sont aussi une invitation au voyage...

Je me souviens que j'aime et aimerai toujours:
le rodizio de la churrascaria "Indiana" à Sao Paulo,
celui de Congonhas, dans sa simplicité dominicale,
ou celui de "O Porcão" à Lisbõa.
Le churrasco du sud au nord,
alcatra, costela, picanha, e cupim bem dorado!
pourvu qu'il pleuve de la caipirinha!
et que les amis jouent une sambinha!

La feijoada du samedi au "Boi na brasa", à Sao Paulo,
juste avant d'aller cuchilar dans ma rede préférée,
(mon "hamac" blanc et bleu!)

Le "mocoto" à São Luis,
sem falar do "arroz de cucha" no mesmo lugar,
ou melhor ainda, à la plage par un beau soleil,
les crevettes séchées, les huitres sauvages,
sans façon ni apprêt,
et le siri (qui traduira le goût?).

Quant aux tira-gostos d'Olida, d'Embu,
de Alcantara, ou d'ailleurs,
partagés au son du choro,
avec la garota de Ipanema ou de Itapuã,
je ne dirai mot...
Je me souviens aussi,
de la "carne de sol" (viande de soleil),
tendue au vent et au soleil,
comme linge au séchage,
et du "baião de dois" du Nordeste,

de tous les plats à base de poissons et crevettes
(moqueica, pescada, caldeirada... avec pirão por favor!)
de Bahia à Guarapari,
succulente moqueica à capixaba!
de Porto Seguro à Parati,
so pra ti!

N'oublions pas les amis de l'intérieur:
(âme du Brésil?)
La cuisine mineira (Minas) :
feijão-tropeiro, tutu à mineira, canjiquinha,
torresmo, vaca-atolada, angu,
tutu de feijão...

Et la Bahia de todos o santos (são tantos!)
(coeur du Brésil?)
La cuisine (et les desserts!) de Bahia,
celle de Dona Flor,
de préférence sans ses deux maris!

Bon appétit, et bon voyage!
Quem gosta de comida gosta da vida!

J'ai gouté du siri, sur la plage de Grumari cet été
hummmmmmmmmmmmmmm un délice



Silvio d'exagère, maintenant Saudadeeeeeeeeeeeee

Nham, nham...

Bon Dieu ..... de Brésil

Du coup, j' attend carrément une (ou plusieurs ) vrais recettes..

Les gourmands, euhhhhhh les gourmets plutôt.
recette de gelatine.
1 paquet de "gelatina" moi à la framboise, j'adore
125ml d'eau bien chaude
125ml de guarana ( que l'on doit mettre au congélateur 1/2heure)
1/4 boite de lait concentré sucré
1/4 de boite de je ne sais quoi, c'est genre crème liquide en petite briquette.mais Notre gentille Maria, va nous dire quoi...

mettre la gelatine dans un récipent
ajouter 125ml d'ean très chaude, bien mélanger
ajouter les 125ml de guarana très très froid
ajouter le lait concentré et la crème liquide, et faire mixer dans un blender.
Mettre le tout dans un plat, et placer un bon moment au réfrigérateur.
Quant c'est bien froid c'est super.
La gélatine se trouve au fond, et sur le dessus, miam, une petite croute de crème sucrée et de crème fraiche... un délice

que boire avec?????


DEVINEZ

Scotte, deve ser o creme fraiche?
Silvinho estamos esperando... Ok
Um xero

Maria,
je ne comprends que quelques mots de portugais, les voici
Capirinhia
Cachaca
Um abraço
beijihnos
cachorro
ta bom
tudo bem

maria bonita a écrit:

Scotte, deve ser o creme fraiche?
Um xero

SCotte , ça doit être de la crème fraîche?

Serà o ultimo Bejú o melhor?

Diz uma voz popular:
"O Bejú
é tão bom
como beijar na boca.
Não deixe a vida passar
sem fazer um Bejú de tapioca"


Ce soir,
je cherchais à retrouver
la recette et le goût
de mon premier Bejú.

J'ai repris mes grimoires
retrouvé la recette
tenté l'impossible...
mais j'avais perdu
le goût et l'odeur
et la sensation même
de mon premier Bejú!

Pourquoi tant d'honneur?
Pourquoi en faire tout un plat?
L'humble galette de tapioca
ne payait pourtant pas de mine
quand je la vis pour la première fois...

Etait-ce à Fortaleza, à São Luis
ou Recife?
Peut-être même,
désemparée,
presque touriste,
perdue,
au Pelorinho,
parmi les acarajés ?

Pourtant, je le savais bien,
elle m'attendait quelque part,
au fond de ma mémoire!

Je fis un effort sur moi-même,
revis tout en un éclair,
préparai la mixture, (en rêve?)
ajoutai le côco, (en esprit?)
et la touche finale,
la margarine
presque royale
au bout de la lame...

J'étais revenu au bord de l'extase
(un mirage?)
sur les rivages de la première aube
de mon premier Bejú!

Quand soudain,
la galette, déjà au bord des lèvres,
(et le Temps retrouvé?)
me fut ravie...

par le petit Beijo
chaud et humide
que posa sur ma joue
mon âme caline.

Tout était à recommencer!
Il fallait se faire une raison
j'étais revenu à la maison!

Mais je reviendrai
un jour
à mon vieux grimoire,
pour retrouver la saveur
jamais perdue
de mon premier Bejú.

trop beau Silvio....
je te fais un vrai beijihnos

Merci Scotte.
Il y a bcp de moi
dans cette humble galette de tapioca!

Um beijinho! (si je peux me permettre)
et a ton prochain séjour
à Rio
trouve toi aussi
ton propre Bejú!

do coração

E agora falando serio !

Voici un reportage d'aujourd'hui
sur le Bejù de tapioca
"modernisé"
avec 80 saveurs différentes!

Mais où est passé mon petit Bejù
d'autrefois?

http://fr.youtube.com/watch?v=u0S0B65EqKQ


Mais c'est sans importance
car la chanson que voici
du groupe Mastruz com leite
me rappelle
que c'est encore de la mandioca
que se fait la meilleure tapioca!

Maria tá peneirando
Goma e massa de mandioca
Maria tá peneirando
Maria tá peneirando
Goma e massa de mandioca
Quem se casar com Maria
Só vai comer tapioca

Tá, tá, tapioca
Tá, tá, tapioca
Tá, tá, tapioca
Tá, tá, tapioca

Rala, rala mandioca
Tu de lá e eu de cá
Pra fazer beju de massa
Pra gente se alimentar
Maria traz a peneira
Mexe pra lá e pra cá
O peneirado é gostoso
Tô doido pra peneirae

"Penera, panera" de lá
"Penera, panera" de cá
"Penera, panera" de lá
"Penera, panera" de cá
O peneirado é gostoso
Tô doido pra peneirar

(Groupe Mastruz com leite)

Poxa Silvinho, que saudade, deu agua na boca. Olhe a minha mãe faz um cuscuz de tapioca com coco, de matar um.
Para os que vão ao Brasil , não deixar de comer um bolo de tapioca com cobertura de leite condensado, ai meu Deus.
E nas praias de Salvador, um picolé Capelinha de tapioca, delicioso, mais tem que ser capelinha.
Um xero

Poxa Maria,
tambem tò com saudade!

E agora
pra quem gosta de caïpirinha e de boa vida!
Et maintenant pour ceux qui aiment la caïpirinha et la belle vie!
sur un air de samba!

La Bonne Aventure

J'ai au creux
de la main
entre paume et pouce
le Signe des chanceux!

La Tzigane,
no Parque Ibirapuera
la main dans la main,
entre cousins,
a vu tous les arcanes
de ma vie:

- la ligne de Coeur?
- tout en douceur
- la ligne de Venus?
- interruptus
- la ligne de Tête?
- pas si bête
- la ligne de Soleil?
- en plein réveil

Mais je garde
entre paume et pouce
un secret bien gardé
pour les amis réservé:
une petite corne
en forme de coeur
celle d'abondance
à l'évidence!

C'est la marque du Brésil
laissée en héritage
de mon labeur,
de tant de caïpirinhas
pressées,
d'être bues,
pressées
surtout
avant d'être bues!

A minha Mão de Pilão!

J'ai au creux
de la main
entre paume et pouce
comme un porte-bonheur
le Signe des heureux!



Lien à suivre: Simone, 1989, O Amanhã
"A cigana leu meu destino..."

Simone - O amanhã (1989)

Le voyage ne s'arrête pas là
car ma mémoire baladeuse
revient quelquefois du Brésil
pour s'aventurer sur les Terres
de l'enfance, celles des goûts
d'autrefois, pour m'embarquer
encore vers d'autres partances.

Je me souviens que j'aime et aimerai toujours:

Les plats de mon enfance (et de ma mère) :
tomates farcies (avec du riz!),
pôt au feu et os à moelle,
lapin chasseur ou sauce moutarde,
raie à la crème ou au beurre noir,
lotte sauce armoricaine,
côte de boeuf et son aloyau,
entrecôte grillée,
steack au poivre vert (tournedos ou chateaubriand),
selle d'agneau,
épaule ou gigôt d'agneau-flageolets (avec sa souris),
tête de veau (avec sa fraise),
osso bucco aux légumes printaniers,
blanquette de veau,
oie cuite au four (dans son jus),
canard rôti au four (ou en cocotte),
poule à la crème,
bouchée à la reine (avec ris de veau!),
plateau de fruits de mer (avec tourteau!),
jarret de porc façon brasserie...

On ne se remet pas de son enfance!
Et maintenant, comme il se doit,
pour finir en musique, de la Grande Beth
Carvalho, la voix et le samba!

Beth Carvalho - A chuva cai

Très très belle chanson , merci Silvio....
Et dire que j'ai loupé le concert de Beth et de Casuarina cet été, car Alain avait peur de sortir le soir à Rio....
Tu me donne faim Silvio, avec ton osso bucco, c'est mon plat préféré....
um xero

Nous parlions tout à l'heure
de diversité culturelle
à une autre heure,
sur un autre Post,
alors je regarde mon assiette,
celle d'aujourd'hui, celle d'hier
et j'espère celle de demain,
et j'aime constater, que le goût,
et le choix, et le plaisir de manger
participent aussi de cette diversité,
qui existe en concentré,
en variété, et en richesse
culturelle,
au Brésil,
pays de tous les contrastes
et de toutes les différences
digérées!

Et je me souviens,
là où je suis,
là où je vis,
que j'aime
et aimerai toujours:

Le turban aux deux saumons de Marie-Laure,
le saumon mariné sauce aneth de Chantal,
l'élan (ou le renne?) façon norvégienne de Francine,
le navarin de veau aux petits légumes du jardin de mon père,
et le plaisir partagé avec lui d'une tranche de bon pain,
beurre breton demi-sel, recouverte de crevettes (petites grises!),
le foie gras poellé, servi sur canapés de mon frère Hervé...
et toute sa cuisine:
son carpaccio,
ses St-Jacques crues "saisies" à l'huile d'olive
(Thuelma oliva, espagnole),
ses côtes de veau au calvados (crème et morilles),
les gambas flambés, sauce échalotte, de ma soeur Régine,
le barbecue coréen, près du canal St Martin, partagé avec Loïc,
les mezze, daurade grillée, pichet de retzina,
dans une taverne grecque au bord de la Mediterranée,
le bacalhau (morue) à la portugaise, au bord du Tage,
dans le quartier portuaire de Lisbonne,
une bonne pasta, en Italie, à Florence, aïl et huile d'olive,
aux coquillages, aux fruits de mer, bolognesa...
le rodizio de la churrascaria "Indiana" à Sao Paulo,
ou celui de "O Porcão" à Lisbonne,

et j'aime à imaginer
que tous ces bons moments,
à jamais vécus,
à jamais dégustés,
reviendront me hanter
pour l'éternité!