Cuisine brésilienne (para todos os gostos)

Une bonne recette du Minas Gerais...


Leitão à pururuca

Cochon de lait à la pururuca
et purée de patates douces



Ingrédients:
(pour 6 personnes)

Saindoux
1 gros oignon
6 gousses d'ail pilées
1 piment rouge haché
1 feuille de laurier
1 bouquet garni
1 morceau de cochon de lait de 3 kg environ (leitão)
pas trop gras et désossé
Sel

Pour la purée de patates douces:
1 kg de patates douces
Sel
3 cuillères à soupe de beurre
Lait

Faire fondre du saindoux dans une cocotte.
Ajouter l'oignon, l'ail, le piment, le bouquet garni et le cochon de lait.
Saler.
Faire dorer la viande sur toutes ses faces.
Verser un peu d'eau et laisser cuire jusqu'à ce que la viande devienne tendre sans se défaire.
Ajouter de l'eau bouillante aussi souvent que nécessaire.
Retirer du feu et laisser refroidir.
Découper la viande en morceaux.
Faire fondre du saindoux dans une grande friteuse.
Faire revenir les morceaux de viande jusqu'à ce qu'ils soient dorés.

Préparer la purée:
Faire cuire des patates douces épluchées dans de l'eau salée.
Passer au presse-purée ou écraser à l'aide d'une fourchette.
Ajouter le beurre et mélanger.
Verser suffisamment de lait pour que la purée ait la consistance souhaitée.

Servir le cochon de lait à la pururuca avec la purée de patates douces.




Le leitão se prépare aussi très bien au four:
dans ce cas pour que la peau soit bien grillée
au moment de servir
n'oubliez pas de verser le saindoux brulant
sur la peau de l'animal au dernier moment!

https://www.youtube.com/watch?v=ml2GwVFrqy4&NR=1

Ça a l'air drôlement boooooon et faisable dans nos contrées! . J'envoie ça illico à ma Douce.

Zaraké a écrit:

Ça a l'air drôlement boooooon et faisable dans nos contrées! ....

C'est vrai. Le plus dur doit être d'attraper le petit cochon et de lui faire couic !!

Spoiler:

ça fait plus de vingt ans
qu'il me suit partout
comme mon ombre
là où je vais
et Dieu sait
que tout ce temps
j'ai pas mal
vagabondé
sans pourtant
oublier
l'essentiel!




Editeur : Jacques Grancher (28 mai 1986)
98 rue de Vaugirard
75006 Paris

Langue : Français
ISBN-10: 2733901508
ISBN-13: 978-2733901502



Silvio e família - Praia de Raposa - Maranhão - Brasil - agosto de 2009

Silvio a écrit:

ça fait plus de vingt ans
qu'il me suit partout
comme mon ombre
là où je vais
et Dieu sait
que tout ce temps
j'ai pas mal
vagabondé
sans pourtant
oublier
l'essentiel!




Editeur : Jacques Grancher (28 mai 1986)
98 rue de Vaugirard
75006 Paris

Langue : Français
ISBN-10: 2733901508
ISBN-13: 978-2733901502

Je l'ai acheté il y a un an chez un bouquiniste à Montpellier.
Si je le feuillette de temps en temps pour m'éveiller les papilles, j'avoue que j'ai pas trop pratiqué les recettes !
Alors que beaucoup paraissent simples, et sans trop d'ingrédients difficilement trouvables dans nos contrées...

Il fait trop chaud ici
pour bouger un petit doigt
- même sur le Forum -
au moins 30°
à l'ombre!

On se croirait au Brésil!


Je ne pense qu'à siroter
et à me réfrigérer !




Silvio - Praia do Aracagy - São Luis Maranhão - Brasil - agosto de 2009


Mais rien à faire
l'air conditionné
est bien décidé
à ne pas fonctionner
aujourd'hui!




Silvio - Praia do Aracagy - São Luis Maranhão - Brasil - agosto de 2009

Une recette typique
dans tout le Nordeste:
la pamonha
à base de maïs.



Pour faire une bonne pamonha
il faut:
· 6 espigas grandes de milho
. 6 grands épis de maïs
· 1/2 xícara (chá) de açúcar
. 1/2 tasse de sucre
· 1/2 xícara (chá) de leite de coco
(ou lait condensé)
. 1/2 tasse de lait de coco
· 1 pitada de sal
. 1 pincée de sel

Pour la préparation:
https://www.youtube.com/watch?v=Jaisejt59wE

Retirer les feuilles de maïs et les conserver.
Laver les épis et les feuilles.
Râper les grains de maïs jusqu'à l'épi.
Mixer le maïs râpé au mixeur, avec le lait et le sucre.
Mettre de côté.
Faire blanchir les feuilles de maïs pour les attendrir.
Plier les feuilles comme montré sur la vidéo.
Remplir les feuilles au deux tiers de la crème de maïs obtenue.
Refermer le tout en suivant l'exemple de la vidéo et bien ficeler le "paquet".
Faire cuire à l'eau bouillante jusqu'à ce que les "paquets" soient bien fermes.
Retirer de l'eau et égoutter.
Consommer chaud ou froid.




Et puis déguster
en écoutant
Zé Nilton
l'as de la pamonha
et de la musique
com "duplo sentido".


Com milho crú
(Zé Nilton)
https://www.youtube.com/watch?v=qhVeLmUP5NA

Pamonha feita com leite de côco
Deixa a gente quase louco
Com vontade de comer
É receita de comida nordestina
Come até gente grã-fina
Todo mundo quer comer
Com milho cru
Com milho cru
Bote cravo, canela, manteiga e banha
E uma gostosa pamonha só se faz com milho cru

GAROTO *
vous connaissez?


Garoto (1995)
https://www.youtube.com/watch?v=N97KxUZUqFc


C'est la marque de chocolats
la plus connue au Brésil
et si vous aimez faire plaisir
vous pouvez être sûr
qu'on vous le rendra
au centuple
si vous en offrez une boîte!


* Garoto = gamin, en brésilien.

Zaraké a écrit:

Surtout, même si vous n'avez rien à dire de spécial, ne laissez pas de post sans réaction.
Un simple petit mot pour dire si vous avez aimé ce qu'un posteur vous propose.. et ça suffit.
Sinon on va finir par bloguer chacun dans son coin... ce serait dommage.

Bien sûr!


Pour la soif,
vous reconnaîtrez
peut-être
Adoniran Barbosa
à la fin de cette vieille pub
sur la bière Antarctica !?
(1974)




"Nóis viemos aqui pra beber ou pra conversar?"
Nous sommes venus ici pour boire ou pour discuter?
https://www.youtube.com/watch?v=SGJllo5Il6I



NÓIS VIEMO AQUI PRA QUÊ?
(Nous sommes venus ici pour quoi?)
https://www.youtube.com/watch?v=CtOn6haojr8


"silêncio, charóp,
Afinal de contas finarmente,
Nóis viemos aqui pra beber ou pra conversar?".

"silence, ça suffit,
En fin de compte, et pour finir
Nous sommes venus ici pour boire ou pour discuter?

Não me amole rapaz
Não me amole
Não me amole
Deixa de conversa mole
Agora não é hora de falá
Nóis viemos aqui
Prá beber ou prá conversá?

Ne m'embête pas mon gars
Ne m'embête pas
Ne m'embête pas
Arrête de me baratiner
Ce n'est pas le moment de blablater
Nous sommes venus ici
Pour boire ou pour discuter?


Quem gosta de discurso
É orador (é isso aí bixo)
Quem gosta de conversa
É camelô (falou psiu)

Qui aime les discours
Est orateur (c'est le mot mon pote)
Qui aime le baratin
Est camelot (celui qui fait psii)

Agora não é hora de falá! (o home tá pagando, vamo aproveitá)
Nóis viemos aqui
Prá beber ou prá conversá?
(o que eu combinei foi o seguinte: nóis viemos aqui pra beber e não conversar)

Ce n'est pas le moment de blablater! (c'est la maison qui paie, profitons-en)
Nous sommes venus ici
Pour boire ou pour discuter?
(j'ai fini par le persuader: nous sommes venus ici pour boire et non pour discuter)

Tout d'un coup, j'ai soif d'une bonne mousse !

Propaganda batida de côco
https://www.youtube.com/watch?v=k2ZtCWBtbXs


Aujourd'hui,
on la trouve déjà toute préparée
sur les rayons des supermarchés
mais rien ne vaut le plaisir
- indicible -
que ce soit en tête-à-tête
ou pour ses amis
de la préparer soi-même
pour ceux qu'on aime.



Batida de lait de coco

Recette 1
option "gala" ou "je sors le grand jeu"
40 ml de lait de coco
50 ml de cachaça (ou Vodka)
2 cuillères à café de sucre
4 cuillères de lait concentré (non sucré)
3 cuillères de crème fraiche
Préparation:
-battre le tout au mixeur* avec des glaçons et servir dans des verres à cocktail
-décorer le bord des verres avec de la noix de coco râpée et un petit morceau d'ananas

* liquidificador
(ici de la marque brésilienne Arno)


Recette 2:
(2 personnes)
2 mesures de gin
2 mesures de cachaça (ou rhum blanc)
1 tasse de lait de coco
1 tasse de lait frais
1 cuillère à soupe de sucre
Préparation
-battre tous les ingrédients au mixeur avec des glaçons.
-mettre au frigo avant de servir

Batida de côco
https://www.youtube.com/watch?v=Q5hGfq1p1Bw

Évidemment, avec un paysage pareil, ça doit prendre toute sa saveur. Mais bon.. comme c'est facile à faire apparemment, je vais essayer ça à la maison.

Allez puisque nous sommes dans l' alimentaire, je vous fais partager ces quelques clichés du Rio et de la bonne bouffe !

Marché de rue aux environs du quartier Leme à Copacabana


Marché de rue aux environs du quartier Leme à Copacabana

Marché de rue aux environs du quartier Leme à Copacabana

Marché de rue aux environs du quartier Leme à Copacabana

Marché de rue aux environs du quartier Leme à Copacabana

Déguster de délicieux jus

Vendeur de bonbons en tout genre rue ary baroso quartier Leme à Copacabana

Allez je vous paie une cerveza bem gelada !
---------------------------------
Ces deux dernières photos n'ont rien à voir avec la bouffe mais je trouve l'étalage d'enfer en zig zag et la seconde pour le plaisir des yeux et des raretés que ont trouvent parfois chez ces vendeurs de disque vinyles d'un autre temps !


Stand d'un libraire au centre de Rio

Vendeur de disques vinyles au centre de Rio

Superbes photos
k-nard
qui me remplissent
de nostalgie...
devant tous ces fruits...
d'autant plus que je connais
ce marché
et que j'apprécie la vie
de ce quartier
animé mais tranquille
et de ses quelques rues
coincées
entre le morro
et la plage de Leme...




Bairro de Leme - Rio de Janeiro - julho de 2009



A praia de Leme - Rio de Janeiro - julho de 2009


O morro de Leme - Rio de Janeiro - julho de 2009

Superbes les photos silvio, c'est bien Babylonia que nous voyons, c'est la communidade ou je réside à chaque fois que je vais à Rio, Je suis presque sur que la maison est cadrée sur la photo mais de la à la reconnaitre c'est un peu ardu.
J'adore aussi Leme et son quartier, comme tu le dis, c'est animé et tranquille et en plus la plage est à porté de tong (Havaïanas bein sur)

allez pour le plaisir !


Le fort de Leme vu de Babylonia (du toit de l'école) un toit créé avec les enfants 100% écolo et qui récupère les eaux de pluies pour les usages spécifique de 'lécole, super comme concept ! (même vue que la photo de Silvio)


Vu sur le fort de leme de la terrasse de la maison à Babylonia.


Contrebas du fort Leme ou les pêcheurs s'activent, ainsi que les jeunes téméraires qui font des plongeons à partir de la rembarde.


Fiesta d'avant carnaval à Ipanema avec le groupe Empolga 9, il y avait un monde incroyable et une ambiance festive des plus délirante.

Faut que je fasse carnaval pour 2011 !!!!!!

les photos sont de janvier, Février 2009

Pirão de peixe
"Pirão de poisson"

On s'en lèche les doigts
tellement c'est bon!




Ingrédients
Pour accompagner 1 kg de poisson
(type cabillaud)
2 litres d'eau (pour couvrir les ingrédients)
1 tête de poisson
(les Parisiens apprécieront!)
2 gros oignons coupés en rondelles
3 gousses d'ail pilées
1 feuille de laurier
5 brins de coriande (fraîche)
2 ciboules émincées (ou salsinha)
le jus d'un citron (vert)
Pour le pirão:
1 kg 1/2 de farine de manioc
(on en trouve aujourd'hui
dans tous les magasins
antillais, chinois, sud-américains...)
quelques grains de poivre noir
sel à volonté




Prêts?
Partez!


Faites cuire la tête de poisson dans l'eau
à feu doux
avec tous les ingrédients (sauf la farine de manioc)
en la pressant bien de temps en temps
jusqu'à ce qu'elle se désagrège.
Tamisez ensuite le bouillon
et versez-le dans une petite casserole.

Pour le pirão,
retirez le poisson
remettez la casserole sur le feu
et incorporer peu à peu au bouillon
la farine de manioc
en remuant constamment jusqu'à épaississement
(de la consistance d'une purée onctueuse)

Servir bien chaud, comme suit:
- un plat pour le poisson
- un plat pour le pirão
- un plat pour un riz blanc
(par pitié, pas collant!
choisissez du Thaï ou du Basmati)
Mettre sur la table un molho de pimenta
(sauce piment)
pour les amateurs!


Après, il suffit de passer à table!


Foto Silvio - Pirão de peixe em Raposa, Maranhão, Brasil - Agosto de 2009

Une brève histoire de la gastronomie brésilienne
à travers les siècles...

Gal Costa
Vatapá
( Dorival Caymmi )
https://www.youtube.com/watch?v=lBjMGSXdSnQ






Du manioc au sushi

1500:
à bord du navire de Pedro Alvares Cabral, les indiens goûtent (sans apprécier) le pain, le poisson bouilli, les desserts sucrés et le vin.
Les Portugais ne s'intéressent pas au maïs et au manioc natifs.

Entre 1500 et 1550:
- arrivée de la canne à sucre, et avec elle, de l'eau de vie
- premières plantations d'oranges, de bananes, de raisin, de figues et de coings
- les esclaves popularisent le lait de noix de coco, l'huile de dendê, le piment malagueta, le haricot noir et le gombo
- des troupeaux de boeufs débarquent à Bahia et se disséminent dans le Nordeste, et en un siècle descendent jusqu'au Rio Grande du Sud

Entre 1600 et 1650:
- les Bandeirantes disséminent des coutumes indiennes: comment consommer le mais et le manioc, préparer la viande de gibier pour la conserver...

Entre 1650 et 1750:
- les fourchettes sont importées d'Europe.
Jusqu'alors, on utilisait à table seulement des couteaux, et quelquefois des cuillères grossières.
- premières plantations de café

Entre 1750 et 1800:
- les esclaves, à Rio de Janeiro et Bahia, commencent à vendre dans les rues de la nourriture sur de petits étals

Entre 1800 et 1850:
- l'arrivée de la famille royale (Portugaise) révolutionne la gastronomie raffinée
- le pain français et le café entrent dans les habitudes
- ouverture du premier commerce de glaces (sorveteria) à Rio de Janeiro

Entre 1850 et 1900:
- dans les restaurants, les "listes de plats" sous l'influence française deviennent des menus
- les premiers immigrants italiens amènent sur les tables brésiliennes la "polenta" et les salades

Entre 1900 et 1950:
- avec la Révolution de 1930, la circulation des troupes militaires dans tout le pays facilite les échanges entre les différentes gastronomies régionales
- apparition de nouveautés: le Coca-Cola, le hot-dog (cachorro-quente) et le brigadeiro (bonbon sucré au chocolat)

Entre 1950 et 2000:
- les supermarchés révolutionnent l'industrie alimentaire. Cuisiner devient une manie.
- la "globalisation du goût" est en marche: pizza, quibe et sushi sont à la portée de tous.
- les restaurants "au kilo" prolifèrent
- les importations - kiwis, endives, saumon...- diversifient la table

Très intéressant cette affaire ! Je suppose que comme tout au Brésil, la cuisine est métissée ?

Je ne dirais pas ça.....

Je parlerais plutôt de juxtapositions, de différences et de diversité.

Pour bien comprendre la cuisine brésilienne
il faut d'abord avoir bien en tête les grands fondamentaux.

A l'origine, le choc des rencontres:
- les indiens, majoritaires, et leurs traditions culinaires (gibier, poisson, fruits locaux, manioc, maïs, etc...)
sans oublier le cannibalisme....
- les portugais, minoritaires, avec les traditions, goûts et produits venus d'Europe
- puis assez rapidement, l'apport africain, avec l'arrivée des esclaves

Ensuite, il faut imaginer une société coloniale fondée sur l'esclavagisme, avec une structure sociale dominée par les Maîtres, et une population d'esclaves noirs qui vivent "en parallèle"
Cette structuration sociale se retrouve aussi dans les assiettes....

Il faut aussi imaginer l'immensité du pays, le manque de contacts par la route, l'isolement des régions entre elles, qui obligent les populations rurales à vivre dans une certaine autarcie alimentaire....

De grandes différences régionales apparaissent, en fonction de l'origine des populations, du plus ou moins grand éloignement de la mer, des productions locales, du type de développement économique, etc.

Plus tard, avec l'apport de l'immigration européenne, italiens, allemands, polonais, espagnols, et l'arrivée des sirio-libanais, puis des japonais, la cuisine se diversifiera, évoluera...

La cuisine brésilienne est vraiment issue de cette histoire, de ses origines coloniales, des différences régionales, des apports successifs, d'influences diverses, qui font aujourd'hui sa richesse et sa diversité.

Dans le Rio Grande du sud, c'est le royaume du boeuf, dans le Minais Gerais, le règne du cochon,
dans les grandes villes côtières les produits de la mer, poissons, crevettes, langoustes, à la mode africaine ou indienne, dans le Nordeste de l'intérieur, viande séchée, manioc, haricots secs, en Amazonie, poissons du fleuve, légumes et fruits locaux....

Je reviendrai peut-être un jour sur ces gastronomies régionales et leur histoire.

Le torresmo est un plat brésilien fait à partir de la peau du porc,
revenue dans l'huile bouillante jusqu'à ce qu'elle devienne croustillante.
Il est apprécié comme apéritif dans les bars brésiliens,
ou comme accompagnement de la feijoada nationale
ou du plat typique de l'État de São Paulo, le Virado Paulista.



Feijoada completa


Torresmos
(Couennes de porc frites)

Pour 5 à 6 personnes:
450g de lard maigre frais
(ou couenne de porc)
sel et poivre
cuisson: 30 mn

Coupez le morceau de lard en petits cubes.
Faites-les frire jusqu'à ce qu'ils soient bien dorés.
Salez pendant la cuisson.
Epongez sur un papier absorbant et servez.

Garanti anti-cholestérol!



Torresmo com mandioca

Ouff. Après ça, une bonne sieste s'impose !

charles a écrit:

Ouff. Après ça, une bonne sieste s'impose !

A qui le dis-tu!


C'est mon sport préféré....


quand je ne bosse pas!

churrasquinho de gato!
[littéralement: brochette de chat]
petites brochettes
-de tout et n'importe quoi-
vendues partout au Brésil
par les vendeurs
à la sauvette
(généralement en nocturne)
Comme c'est bon!





J'ai même un candidat
idéal
pour ma prochaine brochette
de chat:
c'est le bon chamaritain
de Simon
celui qui fait
le con
chaque dimanche matin!
https://www.youtube.com/watch?v=w0ffwDYo00Q

Avez-vous déjà mangé de la tortue?


Je sais, la question
un peu abrupte
n'est guère apéritive
un dimanche midi!


Moi, ça m'est arrivé,
je sais que ce n'est guère
correct
mais ça fait si longtemps
qu'il y a prescription
et que mon estomac
me pardonne
de l'avoir obligé à digérer
ce que mon appétit
lui imposait!


La pauvre petite
était de l'espèce
Jabuti-piranga
(Tortue à pattes rouges)



à ne pas confondre
avec sa cousine
la Jabuti-tinga
Jabuti-de-patas-amarelas
(Tortue à pattes jaunes)


Ce soir-là, donc,
je m'étais laissé entraîner
par quelques copains de São Luis
du côté de Monte Castelo ou Vila Palmeiras
où nous avions fini par arriver
après quelques errances
devant une maison de famille
-restaurant plus ou moins clandestin-
où chaque table était prise d'assaut
par une clientèle
visiblement habituée
à fréquenter les lieux...

Je me souviens d'un excellent ragoût
servi dans la carapace retournée
du petit reptile terrestre!


Je me souviens aussi
que j'avais passé un temps fou
à sucer
tous les petits os succulents
qui au milieu de la sauce brune
flottaient pour me rappeler
que j'avais commis
-une fois de plus-
l'irréparable!

Si vous voulez que votre tortue
de jardin
- oui, la dévoreuse
de vos salades
si bien alignées,
celle qui vivra 50 ans
et vous survivra -
parte en beauté
comme une Jabuti
n'hésitez pas
à me demander
une recette!

Tamara de Lempicka - Adam et Eve (1932)


Adão e Eva afogado
Adam et Eve à l'étouffée

Pour 4 personnes:
500 g de viande de pôt-au-feu
3 tômates bien mûres
1 petit oignon émincé
2 gousses d'ail pilées
1 cuillère à soupe de persil et de ciboulette hachés
150 g de farine de maïs
3 cuillères à soupe d'huile
sel et poivre

Dans une casserole, faites cuire à l'étouffée
la viande avec l'oignon, l'ail, les tomates et les petites herbes.
Lorsque la viande est bien tendre,
disposez sur un plat une couche de farine de maïs,
couvrez avec la viande puis avec une nouvelle couche de farine de maïs.
Versez le jus de cuisson et servez bien chaud.


Sem Pecado e Sem Juízo
(Sans péché et sans jugement)
Baby Consuelo
https://www.youtube.com/watch?v=u8UocWtm1t8

Adão e Eva e o paraíso
tudo azul
sem pecado e sem juízo
e todo dia livre
dois passarinhos
cantar
pra esse amor