Qu'avez-vous lu ?

Tu connais ce livre, Javadd ?

Caetano VELOSO, l’âme brésilienne

Oui.
J'en ai parlé un peu et je vais revenir dessus bientôt et de façon détaillée. C'est un très bon livre.

Dans cette page, 6ème post dans le "PS"

En attendant que ceux qui comprennent le portugais aillent régulièrement lire le blog de Caetano, c'est passionnant. Si j'y arrive, je traduirai des fragments mais je ne promets rien. Manque de temps et surtout cela dépasse souvent mes possibilités en portugais

Salut,
Je lis ça...je commence il y a quatre mois... avec le forum pas facile a finir un livre, on peut pas tout faire.
Uma emocionante aventura literária, em que o autor apresenta o povo do Recôncavo Baiano como metáfora do povo brasileiro em geral, evidenciando a visão de um sentimento de identidade entre os brasileiros. Neste clássico da literatura brasileira contemporânea merecem destaque a linguagem apurada, a sensibilidade satírica e a alta qualidade de um texto que consagrou o autor entre os principais escritores latino-americanos.

Viva o Povo Brasileiro
Um xero

javadd a écrit:

Je lis ça. Qui d'autre a lu ces histoires de petits voyous, tous amateurs de Cae, Martinho da Viola, Gilberto Gil et de sambas en général ?

Merci Javadd ...grâce à ton conseil, je viens de lire la description détaillée d' un type qui coupe un nourrisson vivant en morceau.. pour se venger de sa mère...

En me disant ...Non? Il va pas le faire quand même ??

Ben si....

Désolée, Zarmo...
La prochaine fois, j'attendrai d'avoir lu au moins la moitié du livre avant d'en parler... En fait, j'ai vite abandonné pour les mêmes raisons que toi, je ne suis même pas arrivée (et heureusement...) à la scène dont tu parles.
En fait, il faudrait changer le nom du topic : "Qu'avez-vous lu ?" serait plus sûr que : "Que lisez-vous ?"

Quand à l'auteur dont parle Maria : João Ubaldo Ribeiro. Une seule traduction en français et le livre est épuisé... Donc, mettons nous sérieusement au portugais et rapidement....

+

Pour information seulement
car je ne l'ai pas lu,
mais ça paraît sympa
surtout si vous avez des enfants
car il s'agit à l'évidence
de littérature jeunesse...

Reine du fleuve
de Eva Ibbotson



Maia est orpheline et vit dans un pensionnat en Angleterre.
Lorsqu'elle apprend que son tuteur a retrouvé des cousins éloignés
qui ont deux jumelles de son âge et sont prêts à l'accueillir,
elle se réjouit d'abord.
Mais cette famille habite au Brésil, près de Manaus, en Amazonie,
et c'est le pays de la jungle, des alligators et des piranhas !
Maia n'a pas peur. Elle est plutôt attirée par l'aventure,
ce qui lui permettra de surmonter ses déceptions
et de découvrir une nouvelle vie.

J'ai fini le 1er tome de Millenium, je suis à la moitié du second et j'ai bien l'intention de lire le 3ème.

Non, ce n'est pas un chef d'oeuvre littéraire, mais c'est très bien écrit, bien construit et palpitant.
Je ne suis habituellement pas particulièrement une adoratrice de roman policier, mais celui là me plaît par la présence de personnages très attachants et par le miroir qu'il tend aux lecteurs : on est pleine modernité de moeurs et de style de vie. C'est un peu gore par moment, mais pas trop et on peut, comme moi, sauter des pages sans nuire à la bonne compréhension de l'affaire.
Autre inconvénient, les bouquins sont lourds.... Mais bon ça a des avantages : muscles du poignets fortifiés et on est toujours content qu'un livre soit long quand on l'aime....

Attention, insomniaques s'abstenir, ça vous réveillera encore plus...

Mes trois derniers:


"Noturno do Chile" (Roberto Bolaño)


"Desonra" (J. M. Coetzee)


"Jerusalém" (Gonçalo M. Tavares)

Un chilien, un sud africain et un portugais. Tous les trois a ne pas rater !

Ma dernière lecture
achevée hier soir
à raison d'un chapitre
par soir
- les bons soirs -
d'une page ou deux
- les mauvais soirs -
quand je m'aperçois
déjà couché et donc trop tard
que j'ai oublié mes lunettes!



"La guerre est un état permanent de l’humanité."



Un très grand livre
sur la quête de vérité
le Mal
l'oubli
l'instinct grégaire
bref
la nature humaine
dans toute sa misère
et sa complexité.

A savourer
en prenant son temps
comme on doit boire
- en somme -
un vieux Cognac
comme une dernière volonté !

Dans le même esprit que ci-dessus, Imre Kertez "Être sans destin"



Magnifique... L'ami Sylvain en parle très bien sur Fake for Real

Pour un peu plus de légereté, je me suis replongé dans Lewis Carroll que j'aime tant, "Alice", "Derrière le Miroir"...



Plus sulfureux, Louis Calaferte :



"Elle avait un cou de cygne, des yeux de chatte, un regard d'aigle, une taille de guêpe, des jambes de gazelle, un tempérament de lion, un caractère de chien. Pourtant, ce n'était qu'une femme."

Et mon âme de midinette a pleuré en lisant ça :

Je transforme le "Qu'avez vous par "
qu'allez vous lire?"
Cadeau de Noel de mon gendre. Je commence la lecture ce soir.
La couturière de Frances De Pontes Peebles.


Au Brésil dans les
années 1920 les orphelines couturières, Emilia et Luzia Dos Santos,
sont séparées par le destin. Alors qu’Emilia fait un mariage malheureux
avec l’héritier d’une riche famille de Recife, Luzia est enlevée par
des bandits mercenaires s’attaquant aux propriétaires terriens. Bientôt
Luzia se rallie à ses ravisseurs et défend la cause des paysans pauvres
du Sertao. Premier roman.

Tout en ironie, mais " jouissif " .



Le contenu de ces trois histoires m'a moins emballé.En revanche,beaucoup de style dans l'écriture de cette écrivaine très talentueuse.


Vos révélations me donnent envie de m'attaquer au Claudel, et au " Etre sans sans destin".

Ana Gavalda, j'avais lu, quand elle n'était pas encore très célèbre, son recueil de Nouvelles : " Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part".

Je viens de terminer
la toute dernière page
de L'Ombre du vent
(La sombra del viento)
de Carlos Ruiz Zafón



Lecture très agréable
- idéale pour les vacances -
si vous ne cherchez pas midi à quatorze heures
et si l'adolescent qui sommeille en vous
se réveille encore quelquefois.

Roman d'apprentissage
et d'initiation
intrigue proche d'un bon polar
personnages attachants
construction en allers-retours
parallélismes et emboîtements
et un regard empreint
de beaucoup de tendresse et de nostalgie.

On pense au Fantôme de l'Opéra
de Gaston Leroux
aussi au Comte de Monte-Cristo
d'Alexandre Dumas
et aux labyrinthes chers
à Jorge Luis Borges.

Bref, n'hésitez pas à suivre les pas
de Daniel Sempere
dans la Barcelone d'après guerre
sur les traces du mystérieux auteur
de L'Ombre du vent
livre perdu-retrouvé
dans le Cimetière des Livres Oubliés.

"On y est sur la route, nous.
Je sais."

Je sors...
à peine...
de ce livre...



Dans un monde
d'après la catastrophe
- où plus rien ne subsiste des repères d'antan -
un père et son fils
vont vers le Sud
poussant
devant eux
un Caddie
dernier symbole ironique mais vital pour eux
du monde perdu.

Ces SDF
du nouveau monde
risquent à tout moment de rencontrer les hordes
de cannibales qui mangent les plus faibles qu'eux.
Mais où sont les Gentils
dont ils pensent faire partie?

"On est encore les gentils ? dit-il.
Oui. On est encore les gentils.
Et on le sera toujours.
Oui. Toujours.
D’accord."

Rencontreront-ils le Sud
de leur Cap d'Espérance?


Cette parabole de notre monde
actuel
où nous poussons tous
un Caddie
plus ou moins chargé
plus ou moins vide
- au milieu de tous les prédateurs qui nous environnent -
en espérant gagner le Sud
de nos rêves définitifs
est ce que j'ai lu de plus flippant
depuis bien longtemps
notamment en ce qui concerne
la relation père-fils
et la question
du legs
que nous laisserons à nos enfants
quand nous ne serons plus vivants.

Ici c'est clair,
le père apprend à son fils
à survivre
et donc à vivre
en restant imperturbablement
sur la route qui mène au Sud.
Le Caddie vide
à l'arrivée
n'est-il pas
une réponse
suffisante?

Silvinho vc prestou atencao na capa dos livros?

Desculpa,
mas não entendi o sentido
da tua pergunta
Maria.

Tem alguma coisa
especial
na capa dos livros?

Pô Silvio !
Desculpa a minha intromissão, mas também fiquei intrigado com a coinciência, percebida pela Maria, entre as duas capas...

Vous êtes trop
forts!
Obrigado Maria
Obrigado tao!

Não tinha percebido
essa coincidência
ou melhor
essa relação
obvia
entre as duas
capas!

Acho que isso
significa muito!
Pensando bem
acho mesmo
que tem muito
a ver comigo!

Pai
(Fabio Jr)
https://www.youtube.com/watch?v=qu02fvBhrLo

http://www.amazon.fr/Bienveillantes-Goncourt-roman-lAcad%C3%A9mie-fran%C3%A7aise/dp/207078097X
Je suis arrive a une centaine de pag, je trouve très dure...
Quelqu Un a lu?

Oui Maria,
j'ai dû arriver
comme toi
jusqu'à la 100e page
avant de jeter le livre.

A quoi bon perdre son temps
-notre dernière liberté-
à lire
des monstruosités
ostensiblement
exposées
et bien documentées
- paraît-il -
alors que d'autres
bien avant lui
ont déjà dit
l'essentiel
avec plus de retenue
et moins de complaisance?


Deux exemples?


Primo Levi (1947, première édition)




Robert Merle (1952)

Silvio a écrit:

A quoi bon perdre son temps
-notre dernière liberté-
à lire
des monstruosités
ostensiblement
exposées
et bien documentées
-

Tu as raison Silvinho, je suis embale pour decovrir Ana Gavalda...

maria bonita a écrit:

Tu as raison Silvinho, je suis embale pour decovrir Ana Gavalda...

Bon
là
tu passes peut-être
d'un extrême
à l'autre...


Car il faut toujours
se méfier
et des emballages
et des emballements


C'est vrai pour les gens
comme pour les livres!

Belle surprise
belle découverte!





En format poche
et en 125 pages
l'essentiel de ce qu'il faut savoir
sur l'usage de la liberté
quand on s' imagine qu'il s'agit
d'un droit acquis universel.

Mine de rien
un livre de courage
et de résistance
quand dire non
reste une forme d'espoir.