Youn Sun Nah - France Inter - Summertime

Ce n'est pas un sujet spécialement brésilien ; ça se passait dans la nuit de dimanche et lundi sur une route reliant Porto et Paris. Je zappais d'une radio à l'autre et à un moment, la journaliste nous précise qu'une chanteuse dont je ne comprends pas le nom, va nous interpréter en direct un titre d'Egberto Gismonti.
Et là je tombe sous le charme. Pour un connaisseur de jazz c'est un nom connu, pour moi une belle découverte, qui me mènera au chant traditionnel coréen, au souvenir de Nicole Rieu et aux grands noms du jazz. En plus une conversation avec une femme délicieuse.

Pour les curieux, il est possible de réécouter l'émission jusqu'au 17 octobre sur le site de France Inter. Pour le titre "Frevo" c'est à 26 minutes 30 et pour terminer l'émission un merveilleux titre mythique de la chanson brésilienne, pays qu'elle ne connait pas encore mais qu'elle souhaite découvrir.

D'après ta description ce serait cette émission : http://www.franceinter.fr/emission-noctiluque-philippe-jaenada mais Youn Sun Nah n'est pas au programme !

C'est un vrai bordel ce site France-Inter. J'y suis tombé par hasard sur un live de Camille au Pont des Artistes samedi dernier (8 octobre 2011, à 20h00). Fabuleux ! Elle y interprète 8 chansons de son nouvel album qui sort lundi. Le précédent m'avait complètement déçu mais celui-ci semble exceptionnel.

Je crois qu'il faut regarder par émission et s'y prendre un peu à l'avance pour se retrouver dans tout ça.

Je vous encourage vivement à écouter un peu les yeux fermés "Le Pont des artistes", c'est 80 % de bon.

En ce moment c'est Eliane Elias sur FIP... Come on baby Light my Fire revisité avec grâce !

Même si je n'ai pas aussi touché que par son direct sur Radio France le titre Frevo.

https://youtu.be/03nK2B0nnMo


Et puis un titre du folklore corréen : Gwangondo

https://youtu.be/7oSrZfpsRwM

Dommage qu'il ne me restera que la mémoire qui s'effacera au fur et à mesure de cette émission, car quelle approche respectueuse de toutes formes de musique elle a.
Si on ne l'avait pas un peu forçée elle ne serait pas allée vers le jazz, car depuis sa Corée, elle pensait qu'elle n'avait une voix acceptable et c'est en France où on lui a dit que le jazz c'était aussi la liberté de la voix qui l'a fait persévérer et aussi aller facilement d'un style à un autre.

En fait j'ai finalement trouvé l'émission... en cherchant avec Google. Que n'y ai-je pensé plus tôt, car on ne peut plus réécouter !

Enfin je m'intéresse à Youn Sun Nah parce que je m'intéresse à la Corée en général, mais à vrai dire, je n'ai jamais accroché à sa musique. Ça me semble manquer de feeling. Ça me fait penser à certaines chinoises qui font dans la musique classique occidentale. J'aurais mieux aimé quelque chose comme cette Kobayashi Kaori, pour rester dans les orientales.