Copacabana Hôtel

Avez-vous déja suivi ce film ?
Luis Bonfa, Joao Gilberto et Tom Jobim (encore jeunes à l'époque) y font des apparitions
http://fr.youtube.com/watch?v=iNuMoVqKEuE

Lisez ce très beau témoignage de l'actrice principale du film à propos d'eux

Mylène Demongeot
« Je fais la connaissance du jeune musicien encore inconnu mais au talent prometteur qui va écrire la musique de notre film. Il s’appelle Antônio Carlos Jobim et doit avoir vingt-neuf ans.[2] Il est, me dit-on, le créateur d’un mouvement qui a été baptisé bossa nova. […] Il ne connaît pas un mot de français, tout juste un petit peu d’anglais. Dès le soir même, nous ne nous quitterons pratiquement plus. Il me présente son grand ami et complice, le poète Vinícius de Moraes. […] Sur son piano ou à la guitare, il me joue tous les thèmes du film et écrit pour moi Samba do avio… Mes oreilles sont enchantées, je n’ai jamais entendu ça, cette façon de balancer, trois sur quatre… Tom est tantôt au piano, tantôt à la guitare, Vinicius prend le relais… je reste saisie, fascinée, enthousiasmée. C’est une musique qui me comble. […] Très vite se joint à nous Baden Powell, guitariste, suivi de João Gilberto, chanteur pour qui j’ai un véritable coup de foudre artistique. C’est un être, à ce moment-là, très fermé, coincé, encore peu connu du grand public. Dès qu’on me demande une télé, je l’impose, et je l’emmène avec moi. […] Il chante comme personne, avec cette balance, ce décalage… Je le trouve tout à fait extraordinaire. Un grand musicien. Ma vie devient un rêve éveillé. Dès que je ne tourne pas, je file retrouver mes nouveaux amis et nous vivons, baignés de rythmes incroyables… J’ai assisté un soir à un concours de rythmes entre eux tous, à celui qui en apporterait un que les autres ne connaîtraient pas… Rythmes indiens, rythmes africains et tout ce qu’ils pouvaient connaître et inventer. Quand l’un d’eux trouvait un rythme inédit, surprenant, tous applaudissaient, remplis de vraie joie artistique et sans un brin de jalousie ou d’envie. […] Je me demande encore si j’ai dormi une seule nuit au Brésil ! […] Quand le film est fini, je ne rentre pas tout de suite. Je reste. Combien de temps ? Je ne sais plus… j’ai perdu toute notion du temps. »

Le témoignage de Mylène est sympa mais l'extrait du film est d'un kitsch à tomber raide
En tout cas, moi c'est une image de la Bossa qui me fait fuir à toute vitesse.

Moi je trouve pas ça kitsch.
La mer, le soleil, des jolies femmes et de la bossa-nova. C'est beau non ?

javadd a écrit:

Le témoignage de Mylène est sympa mais l'extrait du film est d'un kitsch à tomber raide
En tout cas, moi c'est une image de la Bossa qui me fait fuir à toute vitesse.

Non, non, non!!!
C'est kitsch, ok! mais comme j'aimerais y être.
Je pense que sans le soleil, la plage, le bruit des vagues, des paysages à couper le souffle et le gazouillit des oiseaux la bossa nova n'aurait jamais vu le jour.
L'environnement inspire la musique.
Le rap s'est fait dans un environnement de klaxon, de gaz d'échappement, de balles perdues, de marteau piqueur.
Le hard rock et le heavy metal ne sont pas nés à la campagne que je sache.
Comparons aussi le blues de Big Bill Bronzy et celui de Chicago; le 1er vient de la campagne le 2° de la ville.
Les musiques des villes sont plutôt agressives (ça ne veut pas dire mauvaises) et les musiques venues des campagnes sont beaucoup plus douces.

En général je suis beaucoup plus inspiré pour jouer de la bossa en vacances à la campagne que dans le métro parisien.

Alors du kitsch j'en veux et j'en redemande!!!

Parfaitement d'accord Djandjou

javadd a écrit:

Le témoignage de Mylène est sympa mais l'extrait du film est d'un kitsch à tomber raide
En tout cas, moi c'est une image de la Bossa qui me fait fuir à toute vitesse.

Moi aussi je trouve ça kitsh comme tu dis

voici une photo tirée de cette extrait
que j'avais depuis longtemps

c'est mieux sans le son

La vidéo n'est pas complète mais je ne trouve pas ça si kitsch que ça, c'est rétro, un peu vieillot certes mais pas kitsch (car le kitsch véritable est souvent outré - "too much" et grossier, rien à voir avec le charme suranné qui distille souvent une mélancolie touchante comme ici), sinon de nombreux films de Fellini ou même certains J.Tati sont tout aussi kitsch...

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