Ceux qui avaient prévu d'aller voir Marcos Sacramento à Paris y sont au moment où je poste mes impressions sur le concert de vendredi soir au Pradet.
Première partie avec le Duo Luzzi Nascimento (mandoline-chant / sept cordes) un charmant duo à la scène comme à la ville. Ils jouent du choro. Ils ont choisi un genre musical qui ne leur ouvrira pas les portes des majors mais leur musique est fraiche, subtile, sincère. Un régal !
Pas de rappel par le public (j'ai bien essayé mais tout seul à "palmer des mains" ça ne faisait pas beaucoup de bruit.)
Deuxième partie Marcos Sacramento : je n'ai pas marché mais alors pas du tout du tout.
La formation restreinte (guitare basse percus) semblait plutôt adaptée à une musique intime,sensible. Mais le titre du spectacle était "Um Carnaval" alors : Hop-la boum ! alégria! alégria ! sauf que... ça n'a jamais décollé.
-si peu d'émotion, si peu de charisme, un jeu de scène surjoué et ridicule : c'était pas du Carnaval mais du grand n'importe quoi.
-lorsque M. Sacramento forçait sa voix (il devrait éviter) ça déraillait méchamment,
-pas beaucoup d'énergie non plus : l'excellent percussionniste Netinho Albuquerque a fait ce qu'il a pu mais le bassiste, avec un groove proche du zéro, ne l'a pas beaucoup aidé.
-Le très bon guitariste Luiz Flávio Alcofra a été à la hauteur. Il a paru parfois étonné voire consterné du jeu de scène Kitch de son chanteur.
A oublier de toute urgence (pour la deuxième partie ).
J'espère pour les "Heureux parisiens" que la présence de Stéfano Bollani invité au piano apportera un plus.