- Silvio a écrit:
- A tout hasard, serait-ce un explorateur britannique de la fin du XIXe ou début XXe qu'on a cru perdu puis retrouvé quelque part dans les Andes?
Et non, celui là on ne l'a jamais retrouvé
- frade a écrit:
- Après moulte recherche dans les médiathèque de mon village de province j'ai trouvé ceci .....:
Percy Harrison Fawcett (1867-1925) est un explorateur britannique disparu dans les jungles brésiliennes en tentant de trouver une cité perdue datant de l'Atlantide. Le fait que ses restes n'aient jamais été retrouvés a donné naissance à une série de mythes, d'histoires et de rumeurs qui ont duré un quart de siècle. Sa disparition reste une énigme
Et bien, cette énigme n'aura pas fait long feu. Il s'agit en effet de Percy Harrison Fawcett
Son histoire romanesque « à la Indiana Jones » inspira Hergé pour l'une des aventures de son célèbre reporter.
Cela se passait au début du XXème siècle. Il était convaincu, et cela lui coûta la vie, que de grandes cités mégalithiques existaient dans les forêts les plus épaisses du Brésil. Ces cités avaient précédé, selon le colonel, la culture inca de la côte ouest, et leurs bâtisseurs seraient venus de l'est : il s'agissait, selon lui, de réfugiés de terres ayant été jadis englouties par l'océan. Un thème très à la mode en ce début de siècle : « La liaison entre l'Atlantide et certaines régions du bassin amazonien », disait-il, « expliquerait bien des problèmes par ailleurs insolubles. »
La présence de non Indiens en Amérique Centrale et en Amérique du Sud avait déjà été signalée par des membres d'expéditions espagnoles et portugaises dès le XVIème siècle. Fawcett lui-même avait entendu parler, au cours de ses nombreuses expéditions, d'hommes blancs, qui, plusieurs générations auparavant, avaient construit de « grandes cités », existant toujours dans les profondeurs des forêts pluvieuses.
Plusieurs Indiens informèrent Fawcett que certaines de ces cités en ruines étaient toujours habitées par quelques descendants des bâtisseurs originaux et que des tribus sauvages formaient une sorte de barrière contre d'éventuels intrus. Le colonel rencontra, au cours de sa quête de ces cités mystérieuses, plusieurs survivants d'expéditions parties à la recherche de trésors, dont les compagnons étalent morts ou avaient disparu. Fawcett disparut lui-même dans la jungle amazonienne, près de la rivière Xingu, au Brésil, en 1925.
Dans la dernière de ses lettres, partie du « Dead Horse Camp », ainsi nommé parce que son cheval y mourut lors de son expédition de 1921, le colonel anglais indiquait qu'il espérait atteindre le but de ses recherches une semaine plus tard.
« Lorsque nous reviendrons, écrivait-il, l'histoire que nous raconterons devra faire tressaillir le monde ! »
Mais Fawcett ne revint jamais. L'Eldorado qu'il recherchait doit, peut-être, être encore au fin fond de la jungle...