Mulher Rendeira, une chanson super classique dans une version bien roots, pas le premier enregistrement mais le plus "authentique" si je peux me permettre ce mot bien laid. Une des bases du mythe de Lampião, le fameux bandit sanguinaire du sertão, aimé des pauvres et craints des puissants.
Ce qui est amusant c'est qu'elle est devenu aussi un classique de cumbia péruvienne dans sa reprise par Juaneco y su combo... (mujer hilandera)/
https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=yxjWPUJmVvALe narrateur introduit la chanson en expliquant que la bande de Lampião aurait attaqué la ville de Mossoró en 1922 en chantant cette chanson.
Olé, femme dentellière
Olé, Mulher Rendeira
Olé mulhé rendá
La petite va dans la poche,
A pequena vai no bolso
la grande va dans le sac (il parle des armes)
a maior vai no embornal
Si tu pleures pour moi, ne reste pas
Se chora por mim não fica
car je ne peux pas t’emmener avec moi
só se eu não puder levar
Le fusil de Lampião, a cinq boucles de ruban
O fuzil de Lampião, tem cinco laços de fita
Là où il habite, il ne manque pas de jolies filles
O lugar que ele habita, não falta moça bonita
Autres couplets non chantés dans cette interprétation:
Olé, femme dentellière
Olé, Mulher Rendeira,
Olé mulhé rendá
Tu m’apprends à filer
Tu me ensina a fazer renda,
Je t’apprends à séduire
eu te ensino a namorá.
Lampião est descendu de la montagne
Lampião desceu a serra
Il a donné un bal à Cajazeiras
Deu um baile no Cajazeiras
Il a préparé les demoiselles
Botou as moças donzelas
A chanter “mulher rendeira”
Pra cantar “mulher rendeira”
Les filles de Vila Bela
As moçá de Vila Bela
N’ont plus d’occupation
Não tem mais ocupação
Je sais qu’elles restent à la fenêtre
Sé que fica na janela
Pour faire la cour à Lampião
Namorando Lampião
Olé, Mulher Rendeira,
Olé mulhé rendá,
Tu me ensina a fazer renda,
Que eu te ensino a namorar.