Gittes

Céline disait qu'il y a au fond de nous une petite musique. Et cette petite musique de l'âme, on n'en prend vraiment conscience que lorsqu'elle fout le camp. C'est comme ça, on n'y peut rien. Et dans le temps où elle fout le camp et n'en finit souvent pas- unique consolation - de foutre le camp, elle porte à n'en pas douter un passeport brésilien.

Puisse donc ce site être un havre pour l'exil des choses ainsi chantées.

J'écoute l'exil avec délectation!

Merci Gittes,

Je découvre avec ravissement Céline depuis quelques mois (je sais, je m'y suis mis bien tard...), il disait ça dans quel ouvrage ? en tout cas c'est joliment dit...

Chacun a effectivement sa conception de la saudade brésilienne, et l'essentiel est qu'elle relie chacun de nous ici.